On perd en autonomie en vieillissant, soit parce que le corps n’y parvient plus, soit parce que la santé mentale défaillit. Pour octroyer une aide financière aux personnes âgées dépendantes, une grille AGGIR ou Autonomie gérontologie groupes iso ressources a été créée par les professionnels de la gérontologie.
Sur quels critères définir le GIR ?
Il existe 6 niveaux de GIR du plus autonome GIR 6 au plus dépendant GIR 1. Avant de définir l’aide attribuée à une personne, il faut donc déterminer son niveau de dépendance. Pour calculer le GIR d’une personne âgée, la page sur https://www.ouihelp.fr/calcul-gir/ peut vous être utile. Sachez en tout cas que plusieurs points sont évalués pour définir le niveau de dépendance d’une personne. Ils sont répartis dans deux catégories. D’abord, il y a les activités discriminantes qui peuvent être mentales ou physiques comme s’habiller, se laver, se déplacer et communiquer. Ensuite, il y a les activités illustratives qui englobent les activités domestiques et sociales comme préparer le repas, effectuer les tâches ménagères et participer à des activités de loisirs.
Les différents niveaux du GIR
La situation de chaque personne est évaluée par une équipe médico-sociale. Le GIR 6 regroupe les personnes âgées qui peuvent encore réaliser les activités discriminantes de la vie courante. Le GIR 5 comprend les personnes âgées qui peuvent encore se déplacer seules à la maison, mais qui ont besoin d’aide pour la toilette, le repas et le ménage.
On parle de dépendance partielle pour les GIR 4 et GIR 3. Les personnes du GIR 4 ont besoin d’une aide partielle à la toilette et à l’habillage. Les personnes du GIR 3 ont encore conservé leur autonomie motrice et mentale. Par contre, elles ont de temps à autre besoin d’une aide extérieure pour les activités corporelles comme prendre le bain ou assurer ses besoins aux toilettes.
On parle de dépendance totale pour les GIR 2 et GIR 1. Les GIR 2 sont des personnes qui ont perdu leur faculté motrice ou leur faculté mentale. Les GIR 1 touchent les personnes qui ont perdu à la fois leur autonomie mentale et motrice.
Il convient enfin de noter que les aides comme le GIR et ses retraites ne suffisent pas souvent à faire face à la perte d’autonomie. Ainsi, pendant que vous êtes actif, pensez à faire des économies, à envisager l’assurance dépendance, à investir de l’argent dans des placements, etc.